(page provenant du site www.psychobiotherapie.com – jan. 2010)
Ne vous occupez donc pas de votre famille !
On n’arrive jamais à la satisfaire.[ Jules Renard ]
Parce que nous naissons dans une famille, issue d’une culture et pétrie de croyances – d’aucuns diraient de « valeurs » – nous sommes consciemment ou non en référence à des critères qui influencent nos comportements et notre vision des choses. Plus simplement, nous ne pouvons pas nous défaire de notre environnement et ne pouvons prétendre à une liberté qu’à l’intérieur de celui-ci… à condition de le voir.
Un système est constamment en recherche de son propre équilibre
Si nous imaginons un mobile constitué d’éléments diversement reliés par des fils, des supports se contrebalançant les uns les autres, nous pouvons avoir une idée de l’influence de l’ensemble des constituants sur chaque « individu ».
Retirez un élément et tout le mobile en est affecté.
Changez le poids ou la distance sur un support d’un autre et, de nouveau, la configuration générale varie.
Chaque personne fait partie – est une partie – d’ensembles : la famille, l’entreprise, le club, la congrégation etc. La place octroyée ou prise par un individu est fonction de sa capacité à s’imposer en composant avec les règles qui régissent le système.
Tel patron de multinationale se comportera de façon autoritaire pour tenir sa place dans son entreprise ? De retour chez lui il adoptera un profil bas, car, à la maison, c’est la femme qui régente la vie familiale.
Des règles souvent contraignantes
Le système a ses propres lois et règles destinées à le maintenir, à assurer une homéostasie, un équilibre. Dans une famille il peut être mal vu de changer de classe sociale ou nécessaire de remplir un rôle – « Lui, c’est l’artiste de la famille… un excentrique ! »
Ces rôles rendus nécessaires de par l’inertie du système, sont généralement des contraintes pour certaines personnes prétendant à une liberté légitime, voire être en opposition avec leur nature profonde.
On peut citer pêle-mêle :
- l’enfant de substitution que le couple conçoit pour éviter le deuil du précédent mort prématurément,
- les fidélités familiales
- le syndrome d’anniversaire
- etc.