Il n’y a pas plus de patient-objetque de thérapeute-technicien
« L'être humain n'est pas un objet, mais un être qui choisit son destin. Dans les limites de ses dons naturels et de son environnement, il est responsable de ce qu'il…
Articles concernant la pratique, les techniques et les principes de la thérapie : nouvelles approches, découvertes, exemples…
« L'être humain n'est pas un objet, mais un être qui choisit son destin. Dans les limites de ses dons naturels et de son environnement, il est responsable de ce qu'il…
(page provenant du site www.psychobiotherapie.com – fév. 2010)
Un problème sans solution est un problème mal posé.
[ Albert Einstein ]
A l’origine d’une maladie, il y a un événement vécu dramatiquement par la personne. La mise en maladie se déclenche en un instant, lors du choc, et selon le sens subjectif attribué par la personne à ce qui (lui) arrive.
L’émotion résultant de ce choc aura une coloration, une tonalité, précise qui déterminera l’interpétation conflictuelle faite par la biologie. La somatisation du choc sera alors l’expression codée biologiquement de ce que le mal a dit, c’est-à-dire la souffrance qui n’aura pas été dite.
(page provenant du site www.psychobiotherapie.com – fév. 2010)
L’inconscient est inconscient, parce que c’est l’inconscient.
[ Carl Gustav Jung ]
« Fais ceci », « Fais pas cela », « Ça c’est bon, mais pas ça », « Il est dangereux de… » excès de « prudence », opinions « téléchargées », « définitives » et sclérosantes…
La voix de la loi – le sur-moi des psychanalystes – si elle a une fonction structurante, implique aussi un prix à payer : notre liberté, notre audace, notre curiosité et notre élan vital d’expérimenter, de se réaliser, bref, de se découvrir.
Notre « jugement », forgé entre l’enclume de notre milieu socio-culturel et le marteau des valeurs familiales, a acquis une forme qui rend difficile de démêler ce-qui-est-vraiment-moi de ce-que-mon-environnement-voulait-que-je-sois.
Notre inconscient, fondamentalement bienveillant – il ne veut que notre bien – se voit souvent intimer l’ordre de se faire oublier afin d’autoriser la vie sociale, nous rendre acceptable. « L’inconscient est inconscient, parce que c’est l’inconscient » disait malicieusement, mais justement, Carl Gustav Jung.
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(page provenant du site www.psychobiotherapie.com – fév. 2010)
L’hypnose, c’est une relation pleine de vie qui a lieu dans une personne
et qui est suscitée par la chaleur d’une autre.[ Milton H. Erickson ]
L’état de transe est induit chez le sujet en relaxation. Le thérapeute suggère sans imposer en usant de propositions ouvertes, acceptables et non directives. Durant cet état de conscience particulier, différent de l’éveil ou du sommeil, notre attention est plus ou moins coupée du monde extérieur afin de favoriser notre concentration sur notre monde intérieur.
La suggestion qui invite à entrer en transe pourrait se résumer ainsi : « Quand vous le voulez et de la façon que vous le souhaitez, vous pouvez accéder à cet état familier et confortable où vous pourrez reprendre contact avec votre personnalité profonde. »
Nous expérimentons chaque jour l’état hypnotique, quand nous fonctionnons en « pilotage automatique ». Lors d’une action habituelle, répétitive et ne nécessitant que peu d’attention – en accomplissant des tâches ménagères, en conduisant, en lisant un article que l’on va devoir relire parce qu’on rêvassait… bref, quand nous sommes en roue libre ou dans la lune, que notre esprit vagabonde ailleurs et qu’un observateur extérieur pourrait nous qualifier d’absent(e).
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(page provenant du site www.psychobiotherapie.com – fév. 2010)
«Inconscient» signifie ce qui s’énonce à l’insu du sujet.
[ Vincent Descombes – L’Inconscient malgré lui (1977) ]
(page provenant du site www.psychobiotherapie.com – fév. 2010 – auteur : Jean-Philippe Dumoulin)
Son but premier est l’alerte : quelque chose ne va pas dans l’organisme. Elle peut être provoquée par de multiples causes que nous ne détaillerons pas de manière exhaustive. Elle permet à la personne d’arrêter un geste (fracture, entorse…), de protéger une zone de son corps (brûlure, coupure…), de demander un diagnostic et l’aide de la médecine (pathologies diverses). En regard de cet effet salutaire, elle peut induire des comportements de protection indûment prolongés et provoquer des mécanismes d’évitement aussi bien au niveau physique (en créant de nouvelles douleurs dues à de mauvaises positions) qu’au niveau psychologique (de peur de revivre des situations déclenchantes).
La douleur est une construction à plusieurs étages qui se compose du souvenir de la douleur passée, de la douleur présente, et de l’anticipation de la douleur à venir.
(page provenant du site www.psychobiotherapie.com – fév. 2010 – auteur : Christian Flèche)
De formation paramédicale (Infirmier D. E.), Christian Flèche aborde la maladie sous l’angle de la biologie, et non de la psychologie. Maître-Praticien en PNL, Praticien en Métaphore, écrivain (‘Mon corps pour me guérir’, ‘Décodage Biologique des Maladies’ ; ‘le Roy se crée’, ‘L’instant de la guérison’, éd. Le Souffle d’Or.), psycho-Bio-Thérapeute, formateur depuis des années dans le domaine de la thérapie et du Décodage Biologique des Maladies, c’est avant tout un chercheur de sens, explorateur des nouveaux chemins de la guérison, mêlant la simplicité du modèle PNL (structure de l’expérience et du changement) et sa connaissance du corps humain (qu’est que la maladie apporte de plus à la physiologie ?). Il utilise l’hypnose éricksonienne, les cycles biologiques mémorisés découverts par Marc Fréchet et la psychogénéalogie. Son site : www.biodecodage.com.
Je voudrais souligner d’emblée que le décodage biologique des maladies repose sur un paradigme de base nouveau, autrement dit un nouveau système de pensée, de croyances, une autre manière d’aborder la question de la maladie.
(page provenant du site www.psychobiotherapie.com – mars 2010 – auteurs : Christian Flèche & Philippe Lévy)
Christian Flèche est Infirmier D. E., thérapeute, Master en P. N. L., chercheur des nouveaux chemins de la thérapie, praticien en Métaphores et formateur pluridisciplinaire. Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur le Bio-décodage dont « Mon corps pour me guérir », « Décodage biologique des maladies »… aux éditions le Souffle d’Or.
Philippe Lévy était Heilpratiker, ostéopathe et formateur en thérapies psycho-corporelles et en Bio-Décodage. Il a mis en place de nouveaux modèles de thérapie afin de faire de nos limites un tremplin vers de nouvelles expériences. Il est l’auteur de « Décodez votre sexualité » aux éditions le Souffle d’Or et co-auteur, avec Christian Flèche des « Protocoles du retour à la santé » aux éditions le Souffle d’Or.
Lorsque nous nous sommes rencontrés, nous avons commencé à explorer des particularités assez spécifiques ; tous les deux, nous connaissions la théorie du décodage biologique mais, notre réalité quotidienne en tant que praticiens nous demandait d’aller plus loin. Notre recherche, notre partenariat s’est organisé autour de cela ; passer de la théorie à la pratique. Il nous fallait être encore plus opérationnels afin de défaire, concrètement, le conflit de chacun. Voilà l’essentiel qui nous a habité. C’est alors que nous avons écrit ensemble l’ouvrage Protocoles de retour à la santé car nous avons voulu mettre par écrit le résultat de six ans de pratique commune.
L’objectif du thérapeute est, avant tout, de mettre en lumière le processus de guérison. Pour comprendre la guérison, il faut pleinement intégrer ce que sont l’entrée en maladie et le passage à la guérison.
Nous vous proposons d’aborder ici les six critères de guérison que des chercheurs ont mis en évidence.
(page provenant du site www.psychobiotherapie.com – mai 2010)
Le bio-décodage nous apprend que la mise en maladie apparaît en un instant, le biochoc. Son pendant lumineux, résultat d’un processus thérapeutique, est l’instant CLÉ (cf. L’instant de la guérison de C. Flèche & J-J. Lagardet – Le Souffle d’Or éditeur). À la notion de masse conflictuelle, qui veut que plus un ressenti émotionnel est intense et/ou durable, plus l’impact sera important en termes de symptôme, je propose ici, la masse critique de guérison, accumulation résolutive qui amène le « malade » à dépasser le seuil conditionnant son retour à un bien-être, au mieux-être.
Le questionnement demeure, cependant : Qu’est-ce qui fait que l’on guérit ? Où se situe la thérapie ? Quelle est l’importance du thérapeute ?
Inspiré de l’article « Il n’y a pas de thérapeute, juste des thérapies » paru dans le numéro 26 de « Causes & Sens« .
(Suivi par De l’espace thérapeutique)
La vie est thérapeutique. La « Providence » s’arrange pour nous confronter à ce qui pourra nous faire avancer dans ce que nous avons à vivre. C’est en ce sens que Milton H. Erickson affirmait : « le thérapeute n’a aucune importance » – sans importance ne signifie pas inutilité. Il lui appartient d’accepter d’être sans pouvoir – « Je le pansay, Dieu le guarist (Je le pansai et Dieu le guérit) » disait Ambroise Paré (1509-1590).
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(page provenant du site www.psychobiotherapie.com – mai 2010)
La thérapie est une expérience qui se passe dans le consultant en présence de son thérapeute. Il s’agit de changer de référentiel, d’accepter la surprise – si l’on est pris par un symptôme -, de passer à un autre niveau, celui de la sur-prise, pour se retrouver au-delà de là où l’on se croit être. Je ne suis pas soit « malade », soit « en bonne santé ». Mais, je suis… avec, « en ce moment », certains symptômes qui, s’ils me paraissent inquiétants (…), me parlent de moi et de ma vie.
Cela se passe en moi, et en thérapie, c’est bien de « moi » qu’il s’agit.
Inspiré de l’article « Il n’y a pas de thérapeute, juste des thérapies » paru dans le numéro 26 de « Causes & Sens ».
(SUITE de La thérapie : une co-création)
Comme pour ce fameux test-énigme des neufs points à relier de quatre traits droits sans lever le crayon. Le patient expose son « problème » (les neuf points en carré). Le thérapeute fournit le crayon. Mais, qui va imaginer d’ajouter deux points supplémentaires, en dehors de ce qui semble imposer les limites du possible, à ces neuf qui, paradoxalement, ne donnent rien de neuf ? Le patient tourne carrément en rond ; inconsciemment se rejoue en boucle le scénario qui cherche une solution libératrice du stress.
Et si le propos de la thérapie n’était que de sortir du cadre, justement ? Passer de l’artificiel au réel, à la vie.
L’artificiel, c’est le cadre thérapeutique, mais, aussi, la maladie. Car, la maladie est engendrée par nos illusions, notre inconscience : enfermé dans mes croyances, je ne vois pas comment m’adapter à ce qui m’arrive et suis agi de l’intérieur, par ma biologie qui réagit selon un programme exceptionnel de survie.
Selon le décodage biologique, il y a réaction (ça re-agit) en fonction de solutions mémorisées dans notre biologie durant l’Évolution. La définition nouvelle de l’espace permet la co-création d’un artifice en conscience (l’instant thérapeutique) pour contre-carrer l’artifice qui alimente inconsciemment le symptôme : la persistance de la cause du stress.
Alors, la guérison comme un feu d’artifice(s) ?