La psycho-bio-thérapie, qu’est-ce ? (www.psychobiotherapie.com)

(page provenant du site www.psychobiotherapie.com – jan. 2010)

La psycho-bio-thérapie est une discipline issue de la rencontre entre la thérapie brève et le décodage biologique. D’autres apports, principalement thérapeutiques, viennent enrichir cette approche qui considère l’individu dans son entier, comme un corps en interaction constante avec un psychisme, inscrit dans l’évolution biologique des espèces et faisant partie d’ensembles englobants : famille, culture, humanité.

Une « thérapie brève » orientée vers l’écologie de l’individu

La psycho-bio-thérapie nous propose de trouver le sens de ce qui nous arrive, de ce qui agit en nous, d’accéder à nos ressources intérieures pour révéler notre être profond et parvenir à une vie plus satisfaisante davantage en accord avec nos valeurs.

Évitant de s’appesantir sur le pourquoi « ça va mal », afin de s’intéresser au comment « aller mieux », la psycho-bio-thérapie est à apparenter à la famille des thérapies brèves – on pourrait dire des thérapies à objectif, pour lesquelles, le patient sans nécessairement vouloir connaître tout son fonctionnement en détail, souhaite résoudre un problème précis, atteindre un but qu’il conviendra de définir clairement.

Une approche humaniste du lien corps-esprit

Corps et esprit sont en interaction constante. Par exemple, une digestion laborieuse peut influer sur notre humeur et inversement, une contrariété répétée peut provoquer un ulcère à l’estomac.

Des expressions comme « je ne peux pas le digérer », « il m’a dans le nez, il ne peut pas me sentir », « loin des yeux, loin du cœur »… disent assez le lien entre nos affects et notre corps !

Notre mémoire a aussi à voir avec notre corps et ses émois : une bonne odeur peut faire revivre tout un pan d’émotions et de souvenirs. C’est la fameuse madeleine de Marcel Proust !

Bref, nous sommes la somme de nos souvenirs, de nos émotions, de nos blessures, de notre histoire, de notre lignée etc.

L’homme est un être d’émotions en quête de sens, inscrit dans un processus d’évolution individuel, mais aussi biologique – son talent pour vivre remonte à près de 4 milliards d’années, depuis l’océan marécageux des origines de la vie.

Corps et psychisme sont indissociables.

Parce que chacun et chacune est un corps soumis à un esprit, lui-même influencé par le corps. Ils interagissent constamment. S’imaginer soigner l’un en ignorant l’autre relève de l’utopie.
Les progrès fabuleux de la médecine occidentale permettent des diagnostics de plus en plus précis et un soulagement appréciable dans la vie quotidienne.
J’ai mal à la tête. Je prends du paracétamol et la douleur redevient supportable.
Le traitement facilite une maîtrise des symptômes. L’aspect le plus douloureux a disparu.
Bien.
Mais, suis-je guéri(e) pour autant ?

Une thérapie holistique

La psycho-bio-thérapie s’intéresse à l’être dans toutes ses dimensions : corps (symptomes), cœur (émotions) et esprit (pensées). L’aspect somato-émotionnel est bien le propos de cette approche.
Les découvertes à l’origine du bio-décodage ont mis en évidence une correspondance systématique entre le ressenti conflictuel, l’organe exprimant la maladie et la localisation de l’impact cérébral visible au scanner.
Agir à un niveau a de l’effet sur les deux autres. En effet, il est habituel que des événements « oubliés » surgissent à l’esprit après avoir libéré une émotion ; de même qu’une remise en mouvement lors d’une intervention sur le corps (ostéopathie, par exemple), peut faire remonter des émotions etc.
Les TSA ciblent lors du traitement ces assemblages mémoriels d’émotions, de croyances, d’images etc. Et, la recherche en neurosciences, sur les processus d’apprentissage, de la mémoire et l’imagerie cérébrale confirment ces inter-relations.

Une pratique d’accompagnement intégrative

Si le point de vue, celui de la biologie, est assez nouveau, l’objectif reste celui de toute thérapie : permettre à la personne en difficulté de trouver en elle les ressources nécessaires afin d’accéder à un mieux-être et favoriser la guérison.
Les techniques, notamment en thérapie brève, qui ont fait leurs preuves trouvent leur juste place dans cette approche.
Plus particulièrement, l’hypnose ericksonienne, respectueuse de l’individu, et la PNL dont l’efficacité peut être étonnante malgré l’apparente simplicité des protocoles qu’elle propose.
D’autres techniques – TSA, découvertes transgénérationnelles etc. – peuvent s’ajouter à ces fondamentales et s’intégrer à la palette du thérapeute.

La psycho-bio-thérapie concrètement

Cet accompagnement thérapeutique ne remplace d’aucune façon un suivi médical, même s’il peut le compléter.
Comme pour toute pratique thérapeutique efficace, on peut avoir entendu parler de réussites surprenantes en une ou deux séances. Mais, cela reste l’exception.

« Thérapie brève » indique que l’on cherche surtout « comment aller mieux, à l’avenir » (thérapie orientée solution), plutôt que de comprendre « pourquoi ça allait si mal, jusque là ».
Il faut aussi savoir se donner le temps de découvrir ce qui, pour des raisons à considérer, était resté « oublié ». La « résistance » du consultant – la personne qui vient en consultation – est naturelle. Et commencer à guérir, c’est aussi accepter cette réalité-là.
A chacun(e) son rythme !
Le nombre de séances varie selon l’objectif du consultant et son souhait d’investissement.
A raison d’une à deux séances par mois, la durée peut se limiter à quelques séances, comme atteindre un ou deux ans.
Une consultation dure généralement entre 45 minutes et 1h30 pour un coût situé entre 40 et 70 euros.
Si ces indications donnent un ordre d’idée, il n’y a pas de règle absolue. Certains consultants opteront pour une consultation hebdomadaire, d’autres pour une tous les deux mois. Il ne faut pas hésiter à parler franchement avec le praticien des aspects pratiques de la relation thérapeutique.

La psycho-bio-thérapie peut aider pour :

  • donner du sens à un symptôme, une maladie
  • accompagner un traitement médical
  • devenir davantage acteur de sa guérison
  • franchir une étape difficile ou traverser un deuil
  • mettre en lumière la cohérence de sa vie
  • faire le point dans son parcours
  • agir avec davantage de conscience
  • modifier un comportement inadapté
  • sortir d’un scénario d’échec
  • dépasser une peur, un fonctionnement limitant
  • se libérer d’une dépendance, d’une phobie
  • accéder à ses ressources intérieures
  • se reconnecter à sa dynamique personnelle
  • trouver sa juste place dans son environnement
  • rendre ses relations plus satisfaisantes
  • atteindre un mieux-être