La maladie : un signal à décoder (www.psychobiotherapie.com)

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(page provenant du site www.psychobiotherapie.com – fév. 2010)

Un problème sans solution est un problème mal posé.

[ Albert Einstein ]


La maladie est ce qui est mal dit, le mal exprimé par un symptôme. Ce symptôme peut être physique, génétique, organique, fonctionnel ou comportemental.
L’on parle de « bio-décodage » parce que cela se fonde sur la biologie, la fonction de l’organe touché par le symptôme ; la « fonction » dans notre fonctionnement aujourd’hui, mais également dans l’organisation du vivant.
L’apparition de chaque perfectionnement dans notre corps répond à un besoin bien précis pour garantir la vie de l’espèce en fonction des défis qu’elle a (eus) à relever. Et ce, depuis les origines de la vie sur terre. N’oublions pas que tout ce qui vit a des ancêtres bactériens qui vivaient il y a près de quatre milliards d’années, dans l’océan marécageux des âges primitifs !

Ce qui ne s’exprime pas s’imprime

A l’origine d’une maladie, il y a un événement vécu dramatiquement par la personne. La mise en maladie se déclenche en un instant, lors du choc, et selon le sens subjectif attribué par la personne à ce qui (lui) arrive.
L’émotion résultant de ce choc aura une coloration, une tonalité, précise qui déterminera l’interpétation conflictuelle faite par la biologie. La somatisation du choc sera alors l’expression codée biologiquement de ce que le mal a dit, c’est-à-dire la souffrance qui n’aura pas été dite.

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Je vais mal… Et alors ? (www.psychobiotherapie.com)

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(page provenant du site www.psychobiotherapie.com – fév. 2010)


«Inconscient» signifie ce qui s’énonce à l’insu du sujet.

[ Vincent Descombes – L’Inconscient malgré lui (1977) ]

Le motif de consultation en thérapie est parfois précis, mais il peut généralement se résumer en ces trois monosyllabes qui constituent souvent la partie la plus consciente de ce qui motive à pousser la porte d’un cabinet.

Quand on dit « Je vais mal »…

Cette petite phrase presque banale lors de la première consultation, recèle une quantité de non-dit qui va servir de fil conducteur, de fil d’Ariane, pour guider la personne qui va mal à travers le labyrinthe où elle se trouve.

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Mémoire cellulaire d’adaptation et symptôme

(page provenant du site www.psychobiotherapie.com – juin 2010)

Le décodage biologique adopte un point de vue inhabituel face à la maladie. En se plaçant sciemment du côté de ce que l’on qualifie communément de mal (le mal-a-dit), il devient possible de comprendre de l’intérieur ce qu’apporte le symptôme. Le présupposé est que l’intention sous-jacente est bienveillante – ne dit-on pas que « l’enfer est pavé de bonnes intentions » ?
Changer d’attitude vis-à-vis de ce qui nous arrive, nous donne à voir la motivation profonde, sous les apparences – l’effet maladif. Une motivation qui, au-delà de notre dysfonctionnement, par la voix de nos cellules, nous parle de vie.


L’homme est une mémoire qui agit.

[ Henri Laborit ]

Pourquoi parler de « décodage biologique des maladies », de « décodage cellulaire » ou de « bio-décodage » ?

Ces différentes appellations évoquent une réalité qui dépasse l’expression pour la désigner. Il s’agit surtout de comprendre qu’il se passe quelque chose dans la cellule dont le fonctionnement ne correspond plus à la norme. Il n’est pas pour autant question d’erreur ou de dérèglement, d’un n’importe quoi. Un événement qui a été vécu comme dramatique, disons un stress, provoque une réaction. Cette réaction, dans certains cas extrêmes, est la maladie.

Du point de vue du « décodage », on envisage ce dysfonctionnement comme une adaptation à une situation perçue comme déstabilisante. C’est pourquoi on parlera, à propos de la « maladie », d’une solution d’adaptation biologique ; biologique, qu’on pourra traduire littéralement : qui suit la logique de la vie.
La personne atteinte par cette « solution » pourra, a priori, ­n’y voir qu’un mal à éradiquer. Eh oui, c’est désagréable, incapacitant, fatigant etc. C’est qu’il n’est question que de solution transitoire, destinée à faire gagner du temps. La résolution du problème est reléguée à plus tard. Si cette option épargne le cerveau – le stress excessif étant le plus grand danger -, elle coûte cher à l’organisme ; un compromis, même s’il fait un bon parapluie, reste un mauvais toit. (suite…)

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Le symptôme : une adaptation biologique à un ressenti émotionnel

(page provenant du site www.psychobiotherapie.com – juin 2010)

En cas de stress intense et selon certaines conditions heureusement exceptionnelles, notre cerveau délègue la tâche de résoudre la difficulté, à la sagacité très relative de nos cellules. La manière dont est perçu le danger orientera le choix des cellules chargées d’y remédier. Cependant, fortes de milliards d’années d’évolution, nos cellules n’ont à leur disposition que des solutions biologiques d’adaptation qui réagissent de façon apparemment inadaptée aux aléas de notre vie moderne de plus en plus éloignée de la vie naturelle. Cette solution adaptative exceptionnelle est souvent ce que l’on appelle la maladie.

 

Le symptôme est une modalité d’écriture, un message codé, un hiéroglyphe de l’âme.

[ Dr. Serge Tribolet ]

À conflit biologique archaïque, solution d’adaptation biologique archaïque

La cellule puise dans son patrimoine biologique une réponse : le symptôme, sorte de sur-adaptation ou programme d’urgence. Ce pourra être : faire un surplus de cellules pour produire davantage, augmenter une sécrétion ou combler un manque, nécroser pour éliminer un excès etc.

Une solution est donc mise en œuvre, qui correspond à l’interprétation cellulaire de la situation. Il y a « codage biologique » de la réponse. Ça passe dans le corps. Ça se somatise. Un symptôme apparaît. (suite…)

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