(page provenant du site www.psychobiotherapie.com – janv. 2010)
Un symptôme se forme à titre de substitution à la place de quelque chose
qui n’a pas réussi à se manifester au dehors.[S. Freud – Introduction à la psychanalyse (1916-1917)]
Le symptôme est l’expression codée biologiquement dans notre corps de ce que le mal a dit. Un dysfonctionnement physique (maladie…), psychologique (mal-être…), comportemental (tabagisme, boulimie, TOC…) ou relationnel (liens familiaux, affectifs…) a une origine émotionnelle : à un moment de notre histoire, un stress ingérable a été « occulté ».
Le décodage biologique ou bio-décodage
Nouvelle approche de la santé à visée pratique, s’intéressant, sans exception, à tous les symptômes :
- physiques : angine, cancer, sclérose en plaques, diabète, allergies, etc.
- psychiques : dépression, phobie, obsessions, etc.
Cette connaissance, enrichie chaque jour grâce aux thérapeutes et à ceux qui les consultent, s’appuie sur les travaux de nombreux chercheurs et praticiens. Notamment, Christian Flèche, Salomon Sellam, Philippe Lévy, Jean-Jacques Lagardet etc.
Marc Fréchet, Groddeck, le Dr Hamer et d’autres chercheurs ont démontré que les « maladies » n’existent pas en tant que maladies. Il s’agit de programmes biologiques déclenchés lors de situations exceptionnelles. La maladie et chargée d’un sens et n’arrive pas par hasard. C’est un programme biologique de survie, dont le but est de supprimer le stress généré par les conflits qui affectent tout être vivant.
Le bio-décodage, c’est apprendre à retrouver le choc (quelle est l’intention biologique de la maladie, qu’est-ce-que le mal a dit ?), à décoder sa signification et à le traiter.
Il nous propose d’entendre cette souffrance intime et d’accéder à la véritable guérison.
Le bio-décodage : nouvelle approche de la santé fondée sur le sens biologique des symptômes
Notre corps est constitué d’organes dont les rôles garantissent la survie du tout.
L’estomac digère et l’intestin assimile pour le corps tout entier. De même que les alvéoles pulmonaires assurent le captage de l’oxygène destiné à toutes les cellules.
Notre survie – notre corps biologique dans son ensemble – dépend de ce que nos organes soient nourris, oxygénés etc. Tout cela est orchestré par le cerveau qui reçoit des informations de l’extérieur par nos sens et de l’intérieur par nos organes par l’intermédiaire de messages (hormones, neurotransmetteurs, influx nerveux…)
La vie est biologique par nature, psychologique par accident.
[ Christian Flèche ]
La satisfaction du besoin d’un organe s’accompagne d’une émotion spécifique : comblé, libéré, soulagé etc. L’organe est programmé biologiquement pour une fonction précise. Quand cette fonction n’est pas remplie, il y a insatisfaction, ce qu’en bio-décodage on appellera « le ressenti conflictuel biologique ». Le ressenti représente le lien entre corps (l’organe et le symptôme) et esprit (le psychisme et les émotions).
La logique de la vie : un besoin fait appel à une fonction assurée par un organe
Chaque organe est constitué et équipé selon sa fonction. Ce rôle répond à un besoin d’adaptation.
Le soleil menace de son rayonnement mon derme ? Ma peau bronze pour l’opacifier et faire barrage à la brûlure.
Le soleil se fait plus rare ? Les mélanocytes réduisent naturellement leur production et ma peau s’éclaircit.
Il s’agit de s’adapter à l’environnement, au monde extérieur. Et nous sommes le résultat de l’ensemble des stratégies d’adaptation, mis en place puis transmis par toute notre lignée au cours de l’Évolution.
A chaque organe correspond un conflit potentiel
Une fonction insatisfaite provoque un stress. Il y a alors un conflit – je n’arrive pas à satisfaire au rôle pour lequel j’existe.
Ce conflit sera, selon la fonction, spécifique à chaque organe :
- estomac : écœuré(e) car je subis quelque chose d’indigeste,
- derme : souillé(e) car une agression m’a sali(e),
- thyroïde : impatient(e) car il y a urgence à agir,
- larynx : effrayé(e) car je vois un danger arriver et j’ai besoin de crier,
- épiderme : isolé(e) car je me sens séparé(e) d’un contact souhaité, sécurisant etc.
Le décodage consite à rechercher le sens biologique du symptôme, l’intention positive de la maladie.
On s’interrogera sur la fonction de l’organe et sur ce qu’apporte le changement de fonctionnement ; s’il y a excès de quelque chose ou carence etc.
Par exemple, un excès d’acidité dans l’estomac correspond à un besoin biologique de digérer quelque chose de particulièrement lourd ; il faudra moins d’acide chlorhydrique pour digérer un yaourt qu’une fondue savoyarde. Trop d’acide aiguille la recherche vers un conflit de type : un événement qui ne passe pas, que je n’arrive pas à digérer…
Dans le même ordre d’idée :
- plus de peau (le cal du jardinier) assure plus de protection ;
- plus de bronzage (un mélanome) vise à plus d’écran, à cacher au regard… ;
- plus de sein permet de fabriquer plus de lait, donc de nourrir d’avantage l’enfant que l’on s’imagine en danger…
Le choc, le stress et le symptôme
Un symptôme apparaît suite à un choc qui va solliciter un mécanisme d’adaptation.
Ce choc survient en un instant et devra correspondre à certains critères (dramatique, surprenant, prenant au dépourvu et dans l’isolement) pour enclencher une réaction biologique extrême, une maladie. Le mécanisme est simple : on n’a aucune solution pour gérer cette situation intolérable, donc se produit un « refoulement ». Mon inconscient récupère le problème. Or, l’inconscient a à voir avec notre fonctionnement biologique. Par conséquent, la réponse à la difficulté rencontrée pourra être biologique, et c’est la maladie, un ressenti devenu inconscient, entré en biologie. Il y a somatisation.
En fait, le choc déclencheur réactive une histoire conflictuelle passée – notion de « conflit programmant ». C’est pourquoi, il n’existe pas de correspondance universelle entre tel évènement et tel symptôme. Chacun(e) réagira à une situation en fonction de sa personnalité, de son histoire, de ses croyances… Le bio-décodage ne fait que suggérer des pistes, en fonction de notre fonctionnement biologique. Ensuite, il s’agira de retrouver, dans l’histoire de la personne, à quelle situation vécue correspond le type de conflit susceptible de provoquer cette réponse biologique (la maladie). Car la réaction dépend de l’interprétation, le sens accordé aux faits, au moment où cela s’est produit.
Nous n’aurons pas la même compréhension du monde à quatre ans qu’à vingt ou cinquante.
Attendre ma maman, qui a une heure de retard, après l’école à quatre ans, n’aura pas le même impact émotionnel et ne prendra pas le même sens que si, à vingt ans, j’attends mon ami(e), à la terrasse d’un café. A moins qu’entre-temps la blessure et sa croyance associée (« elle ne m’aime pas » voire « je suis inapte à être aimé(e) »…) n’aie pas été pansée, révisée, mise à jour, corrigée.