Apprendre et savoir gérer ses émotions ?
Que faire quand une émotion "négative" nous envahit ? Notre réaction habituelle est souvent de la nier, la refuser, tenter de la contrôler. Et si nous cherchions plutôt à la (re)connaître ?...
Réactions impromptues sur ce qui interpelle le « thérapeute » en soi ou questionne la démarche thérapeutique.
Que faire quand une émotion "négative" nous envahit ? Notre réaction habituelle est souvent de la nier, la refuser, tenter de la contrôler. Et si nous cherchions plutôt à la (re)connaître ?...
Le consultant est au cœur du processus thérapeutique. Lequel n'est jamais linéaire. Une thérapie n'est pas un long fleuve tranquille, mais est ponctuée de chutes et de "rechutes" !
Interrogations légitimes de tout aspirant au mieux-être (ici, pour cas de phobie) : efficacité dans le temps d'une thérapie, nombre de séances nécessaires et éventuelle résistance à l'hypnose.
Ma maladie signale un déni de ma vérité. Pourquoi demanderais-je à un spécialiste extérieur, fût-il "thérapeute", de me dire ce que je vis ou dois vivre ? Votre thérapie est quelque chose qui se passe en vous. Le thérapeute vous accompagne dans votre propre (re)connaissance.
Ni magicien, ni medium, le thérapeute ne peut vous débarrasser de "la seule chose qui ne va pas dans ma vie, parfaite, en dehors de ce truc qui me dérange". Ce que l'on prend pour le "problème" n'est souvent que la partie émergée de l'iceberg - la manifestation de "ce qui ne va pas". Fouiller au pied du réverbère dans la nuit de notre inconscience, ne peut garantir de trouver la clef qui s'est perdue ailleurs...
Le clip publicitaire pour la journée mondiale de l'eau utilise une métaphore pour toucher et inciter à agir en signant une pétition. Milton Erickson a démontré que l'usage de la métaphore en thérapie brève permet d'accéder plus rapidement aux ressources inconscientes favorisant le changement nécessaire et désiré.
Si l'on ne parvient pas à sortir d'une situation problématique en l'envisageant d'un point de vue "sérieux", il est temps de passer la main au "rigolo". Renouer avec notre enfant intérieur et sa créativité permet de trouver une solution originale à ce qui gâche notre plaisir de vivre. Abondons dans le (bon) sens de François Morel et "vive le rigolo !".
De "patient", passif, l'on devient "consultant" dès qu'on s'implique dans l'aventure thérapeutique. Ce "consultant" reste celui qui sait, même si c'est à un niveau inconscient. Le thérapeute apporte sa volonté d'aider au pouvoir de changer qui demeure propre au "consultant".